Publication du plan Obama pour le climat

Les Etats-Unis émettent environ 17 % des émissions mondiales de CO2.
Ce plan pour le climat s'inscrit dans la mise en œuvre de la contribution nationale des Etats-Unis à la COP21 (iNDC), qui vise 26 % à 28 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2025 par rapport à 2005.

La production d'électricité représente 32 % des émissions de gaz à effet de serre du pays. L’objectif de ce nouveau plan est de réduire la part du charbon dans la production d'électricité à 27 % en 2030 contre 39 % en 2014, tandis que les énergies renouvelables augmenteront à 28 %.

La mise en œuvre opérationnelle du plan climat se fera à travers des plans d'action par Etat qui seront soumis à l'agence de protection de l'environnement (EPA - United States Environmental Protection Agency) d'ici 2018 pour une entrée en vigueur à partir de 2022.

Un programme de soutien accompagne le plan climat pour inciter les Etats à développer le plus rapidement possible (avant 2020) des actions en faveur des économies d’énergies et des énergies renouvelables. Une partie du soutien financier est spécifiquement orientée vers les régions à faibles revenus.

Ségolène Royal salue cette initiative qui permet d’entretenir la dynamique vers la COP21 et d’envoyer un signal fort à agir pour d’autres pays.

Elle rappelle qu'en tant que pays organisateur de la COP21, la France a voulu être exemplaire. Avec la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, la France s'est fixée des objectifs ambitieux pour changer de modèle énergétique et lutter contre le changement climatique :

• Réduire de 40% des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990 ; 
• Diminuer de 30% la consommation d'énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012 ; 
• Porter la part des énergies renouvelables à 32% de la consommation énergétique finale d'énergie en 2030 et à 40% de la production d'électricité ;

La France a diminué ses émissions depuis 1990 de plus de 10 %, bien au-delà de son objectif dans le cadre du protocole de Kyoto, qui était de ne pas les augmenter. Cela représente une baisse par habitant de 21 %, conforme à la responsabilité et aux capacités de la France.

Publié le 05/08/2015