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Nouvelle France industrielle : 5 projets en faveur de la transition énergétique

Lancée en septembre 2013, la Nouvelle France industrielle est entrée vendredi 14 mars dans une nouvelle étape, celle de la validation des premières feuilles de route. Parmi les 34 plans, cinq sont en phase opérationnelle. Tous ont un point commun, ils agissent en faveur de la transition énergétique.

A l’occasion du premier comité de pilotage des 34 plans industriels, cinq chefs de projet, issus dans la majorité des cas du monde industriel et économique, ont présenté leur feuille de route. Ces cinq premiers plans de la Nouvelle France industrielle sont centrés sur la thématique de la mobilité décarbonnée.

La voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km

L’objectif de commercialiser des véhicules de série consommant moins de 2 l aux 100 km mais avec un prix accessible au plus grand nombre est un vrai défi. Il s’agit de parvenir à une émission moyenne d’environ 50 g de CO2 par kilomètre, alors qu’en 2012 la moyenne des émissions de CO2 des véhicules neufs commercialisés en Europe dépassait 130 g par kilomètre.

Le plan 2 l/100 km passe dans un premier temps par le développement de briques technologiques, permettant de réaliser des ruptures en termes de réduction de CO2 à coût acceptable pour le client. Les premières briques seront industrialisées dès 2017, ce qui rendra possible la commercialisation en grande série des premiers véhicules 2 l/100 km avant 2020.

Le plan fédère l’ensemble de la filière automobile et au-delà. Grands groupes, PME, ETI, laboratoires publics ... plus de 160 entités ont déjà fait part de leur intérêt pour rejoindre le programme sur ces thématiques de recherche. Le montant total des investissements Recherche et Développement à engager est, à ce stade, évalué à environ 1 milliard d’euros sur les cinq ans à venir. L’Etat accompagne ces efforts, notamment à travers le programme d'investissements d’avenir qui a lancé un nouvel appel à projets doté de 250 millions d’euros d’aides.

Dès le Mondial de l’Automobile 2014, une première étape concrète sera franchie avec la présentation par les constructeurs français de véhicules prototypes servant de support aux technologies nécessaires pour atteindre la cible des 2 l/100 km.

L’avion électrique

A l'horizon 2030, plusieurs dizaines de milliers d’avions nouveaux devraient être mis en service dans le monde, générant un besoin de formation de 500 000 pilotes de ligne. La France doit saisir cette opportunité de promouvoir son savoir-faire industriel et de formation. Le pays est en mesure de porter la rupture technologique dont le monde de l’aviation a besoin pour faire face à cette croissance dans le contexte de la nécessaire transition énergétique.

Le plan pose les bases d’une aviation commerciale à motorisation hybride et électrique dans une vision à long terme. Il doit permettre aux acteurs de la filière aéronautique nationale de monter en compétence sur les technologies associées, notamment le stockage et la gestion de l’énergie électrique à bord, en vue de leur application progressive à des avions de taille toujours plus grande.

Le plan est structuré autour d’un projet central d’avion-école biplace tout électrique, l’"e-Fan". Le développement et l’industrialisation de l’e-Fan, aujourd’hui à l’état de prototype, doivent par ailleurs permettre de faire émerger en France une nouvelle filière capable de prendre des positions fortes sur le marché des avions légers dédiés à la formation initiale des pilotes.

L’Etat a veillé à la mise en relation des acteurs autour d’Airbus Group, qui s’est rapproché de partenaires industriels, d’organismes de recherche et d’écoles de formation pour constituer un consortium rassemblant les compétences nécessaires à la levée des verrous techniques et à la mise sur le marché de l’e-Fan d'ici 4 ou 5 ans.

Le pilotage de ce projet sera porté par une filiale d’Airbus Group dédiée à l’aviation électrique Made in France, VoltAir. Le projet débouchera sur la construction en Aquitaine d’une usine dédiée à l’assemblage de l’e-Fan, fondée sur une production en partenariat avec les PME locales.

Le satellite à propulsion électrique

On estime qu’à l’horizon 2020, le marché des satellites de télécommunications sera partagé entre satellites à propulsion chimique traditionnelle et satellites à propulsion électrique ou hybrides, la part de ces derniers ayant encore vocation à croître fortement au cours de la décennie suivante. La France, qui excelle dans le domaine des satellites géostationnaires de télécommunications1, doit acquérir la pleine maîtrise de la technologie de la propulsion électrique.

Le plan a pour objectif de repositionner les fabricants français en tant que leaders mondiaux. Mis en œuvre par le Cnes au nom de l’Etat, il est structuré autour de deux actions majeures :
permettre l’adaptation des plates-formes de satellites géostationnaires des deux fabricants, Airbus et Thales, à l’utilisation de la propulsion électrique pour la mise et le maintien en orbite. Ces projets devront permettre la vente de satellites à propulsion électrique dès 2015 et le premier lancement d’un satellite de ce type dès 2017 ;
développer le propulseur électrique de forte puissance PPS 5000 de Snecma.

L’industrie française devra disposer d’un propulseur qualifié pour sa configuration d’usage la plus exigeante en 2017 pour un premier lancement en 2019. Ces deux actions seront soutenues par l’Etat à hauteur de 25 millions d’euros. Elles mobiliseront au total un investissement de 54 millions d’euros. Le Cnes engagera dès 2014 des contrats de recherche et de développement avec les trois principaux industriels concernés : Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space et Snecma.

Les travaux associeront un important réseau d’entreprises de tailles diverses, représentant plus de 1 500 emplois directs, situés principalement en Midi-Pyrénées et en Ile-de-France.

Les bornes électriques de rechargement

La France est le premier marché d’Europe pour les véhicules électriques et hybrides de nouvelle génération sur lesquels nos constructeurs ont pris une avance technologique reconnue et produisent des véhicules sur le territoire national. Au plan mondial, le marché cible est considérable et en Europe, les ventes ont été multipliées par 20 entre 2010 et 2012. Le véhicule électrique constitue une innovation technologique et écologique majeure, ce qui explique son attractivité.

Mais la nouveauté de ce type de véhicule suscite aussi des demandes chez les clients potentiels qui veulent pouvoir "faire le plein" facilement, chez eux, sur leur lieu de travail, partout et à toute heure. La question du rechargement est donc cruciale.

Les objectifs sont :
d’amplifier et de structurer le réseau de bornes de recharges électriques et de faire de la France la championne de la mobilité électrique.
D’amplifier les efforts partagés de l’Etat et des acteurs industriels qui produisent aussi sur le territoire français, en lien avec l’ensemble des parties prenantes, notamment les collectivités territoriales, en faveur des véhicules électriques. L’Etat soutient également dans le cadre des investissements d’avenir les projets d’infrastructure de charge des collectivités locales.
La France possède déjà le premier parc de points de charge ouverts (ou programmés) en Europe. Il atteint les 8 000 à la fin 2013 et il doit encore doubler en 2014.

Ce plan permettra de :
rassembler tous les acteurs de la filière et les fédérer autour d’un projet commun, faire de la France la "championne de la mobilité électrique" et positionner les constructeurs français en tête d’un marché qui pourrait dépasser 75 000 véhicules en Europe en 2015.
Il permettra également aux équipementiers électriques de développer de nouvelles activités créatrices d’emplois.
Mettre à jour l’évolution des usages du véhicule électrique.
Créer une réglementation pour l’électromobilité.

La loi Alur et la prochaine loi sur la transition énergétique participent à la mise en œuvre ces objectifs.

Autonomie et puissance des batteries

Florence Lambert, chef de projet de ce plan, s’est attelée avec l'ensemble des partenaires de cette filière à la problématique du stockage de l’énergie, une des clés du succès de la transition énergétique.

La batterie offre un très bon rendement sur de courtes à moyennes durées, alors que l’hydrogène associé à une pile à combustible peut répondre aux besoins de stockage flexible et de longue durée avec une charge rapide. Ensemble, ces technologies représentent potentiellement un chiffre d’affaires de 30 milliards d’euros annuel à l’horizon 2030.

Le plan a permis de mobiliser des acteurs industriels de toutes tailles dans la poursuite d’objectifs communs pour l’intérêt économique des deux filières.

Ce plan permettra à la filière :
de se structurer en remontant la chaîne de valeur (intermédiaires chimiques produits en France) et en proposant des solutions industrielles sécurisées. Pour que la filière hydrogène se structure, se consolide et devienne créatrice d’emplois et d’innovation en France, une véritable "équipe de France de l’hydrogène" a été réunie par l’Etat.
De franchir une nouvelle étape pour donner naissance à un acteur intégré de l’industrialisation de la filière en préservant une fiabilité et une sécurité maximales.
La combinaison entre le stockage batterie et le vecteur hydrogène, améliorant ainsi l’autonomie des systèmes de stockage. La mise en œuvre d’une chaîne de traction hybridée pourra être le point d’excellence et de différenciation français.

 

A l'issue de ce premier comité de pilotage (Copil), Jean-Marc Ayrault a annoncé que la tenue de ces Copil se poursuivrait au rythme d'un par mois. Ainsi l'ensemble des 34 feuilles de routes seront validées d'ici l'été.

Pour en savoir plus...

Publié le 24/03/2014




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